Ma
petite étude sur le compostage d'appartement m'avait permis de découvrir, cet été, que le meilleur moyen de composter
ses ordures quand on n'avait pas de jardin, était de s'équiper d'un seau bokashi. Pour plus d'information, je vous renvoie à mon billet mais également à cet
article très intéressant, scientifique même, qui explique comment fonctionne le compostage anaérobie qu'offre
cette solution japonaise. Les plus curieux iront jusqu'à lire cette
brochure d'une vingtaine de
pages sur les propriétés des EM, les micro-organismes efficaces, à l'oeuvre dans la solution Bokashi.
Fermement résolue à agir contre la prolifération des décharges, je me suis décidée à sauter le pas et à investir dans un seau Bokashi.
Première difficulté, acquérir ledit seau. A moins d'être particulièrement peu débrouillarde, je n'ai pas trouvé de point de vente en France. Je me suis donc tournée vers internet pour trouver où
commander mon seau Bokashi et j'ai opté pour un achat sur
www.amazon.co.uk auprès d'une société du nom de
Just Green. Le seau était proposé dans deux formats : 18 ou 35l. Comme nous ne sommes que deux, j'ai pris le plus petit des deux. Il est livré avec la poudre
d'activation du Bokashi et l'ensemble m'a coûté 35£, soit environ 55€. Sur les sites canadiens ou américains il est en vente dans les mêmes fourchettes de prix.
Gros inconvénient, faisant figure de deuxième difficulté, Just Green ne livre qu'au Royaume-Uni ! j'ai donc eu recours à un ami qui habite le Northamptonshire qui l'a reçu chez lui et me l'a
réexpédié par la suite. J'en conviens, c'est peu pratique et plutôt décourageant... j'attends mon seau Bokashi depuis deux semaines... ça dédouragerait les plus volontaires.
Mon ami anglais, N., m'a demandé par mail de ne pas trop m'emballer ! il a en effet dû ouvrir le paquet pour vérifier que tout allait bien avant de me le ré-expédier et en a conclu, je cite :
"But it's still a moulded plastic bucket. But then what was I expecting ? Mahogany with brass trim ?*"
A suivre...
*
C'est juste un seau en plastique moulé. Enfin, qu'est-ce que j'espérais ? De l'acajou avec une anse en laiton ?"
Crédits : photographie de Philippe Chérel publiée sur le site de
Ouest-France