Pas franchement désoeuvrée cet après-midi, j'ai toutefois eu le temps de dialoguer par mail interposé avec A. qui me disait qu'elle avait reçu ma carte de voeux
et m'en remerciait, d'autant que c'était cette année la seule carte de voeux, en papier, dans une enveloppe, affublée d'un timbre et acheminée par voie postale, qui était parvenue jusque chez
elle. Pas de quoi s'alarmer, me direz-vous, il nous reste jusqu'au 31 janvier pour expédier nos meilleures pensées à nos meilleurs amis.
M'enfin, c'est mal parti...
Bref, je lui ai dit, texto (ah ! ah ! vous comprendrez pourquoi je ris...) : je vais faire un article sur mon blog : ce ne sont pas seulement les cartes
en papier qui se perdent, c'est la tradition toute entière d'envoyer ses voeux à ceux qui nous sont chers... finalement, ça ne se fait plus que dans les entreprises ou, pour les particuliers, via
un sms groupé à tout son répertoire type "g te souete 1 bonané."
Triste constat qui nous impose une question : pourquoi se souhaite-t-on une bonne année ? En lisant ça, vous saurez tout sur le dieu romain Janus aux deux visages qui
regarde l'an passé comme à venir... et avec ceci, vous saurez que l'envoi de cartes de voeux spécifiques à la
nouvelle année nous vient d'extrême orient. enfin il apparaîtrait que la première carte de voeux moderne et imprimée en série, ait été dessinée par l'artiste John Calcott Horsley, date de 1843 et serait due à une idée de Sir Henry Cole.
Maintenant que vous savez tout, hop ! à vos stylos...
Crédits : carte de voeux, 1843, John Calcott Horsley