Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le quotidien de la vie

Concilier vie professionnelle de cadre, maternage proximal ou parentalité positive et agriculture biologique sur terrasse en ville.

C'était mieux avant...

V. nous a proposé lors du dernier club de la connaissance un travail sur le thème "c'était mieux avant..."
Au-delà de la caricature du chanteur et des vieux radoteurs, V. a essayé de montrer avec force statistiques que ce n'était pas le cas !
Je vous livre ici cette belle collection de courbes et de chiffres qui, sans commentaire, sont  tout à fait indigestes...  on ne peut que vous conseiller d'en prendre connaissance en gardant à l'esprit les dates clefs de notre histoire, le 11 septembre, le 21 avril, le 8 mai (1945), le jeudi noir, etc.

Ce qui y est intéressant, ce sont les définitions qu'elles contribuent à établir pour classer les gens dans de toutes petits cases :
- les pauvres : ceux qui touchent moins de 50% du salaire médiant du pays (pour la France) et moins de 60% pour l'Union européenne.
- le niveau de vie : le revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (uc). Pour l'OCDE, le premier adulte du ménage vaut une "uc",  les autres participants d'au moins quatorze ans une demi "uc" et les moins de quatorze ans un tiers d'uc. Le niveau de vie est le même pour tous les individus d'un même ménage.
- le taux d'effort pour le logement : le rapport entre la dépense en logement d'un ménage et son revenu.

Avec tout ça, les Echos n'auront plus de secret pour vous et vous pourrez critiquer à coeur joie.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Salut,Tu as raison il serait faux de dire "c'était mieux avant". Mais ce ne serait pas vrai non plus de dire que c'est mieux maintenant.J'ai eté un oeil à ton document, une belle serie de courbes, mais c'est un peu cours pour tout apprehender. Par exemple elles semblent montrer beaucoup de progrès sociaux. Or de nombreux auteurs montrent que la misère remplace maintenant la pauvreté. C'est quelque chose d'être pauvre quand il reste des moyens de subsistance (pecher, se construire un abri) que d'être pauvre au milieu d'une ville ou le moindre geste est payant et où plus personne ne prend garde à ses voisins. De plus si l'on prend en compte seulement les français de nationalité, on met de côté la partie la plus pauvre de la population, dont les "sans" sans papiers sans droit sans sécurité sociale, qui vivent des conditions comparable aux ouvriers du XIXe.On oublie aussi de dire que notre confort repose à la foix sur la destruction de l'environnement (des sols, des mers, de l'atmosphère) qui va avoir un impact important sur nos conditions de vie dans quelques années. Une croissance infinie n'est pas possible dans un monde fini.On oublie encore que notre richesse repose sur le pillage du tiers monde, les guerres en Afrique et en orient.Qu'au moyen age il y avait plus de 150 jours férié (sur les 365). Donc on peut trouver des chiffres pour montrer le confort accrue d'une partie de la population mondiale, ou montrer l'expansion sans fin de l'emprise de l'école et de la voiture sur le monde. Mais il ne faut pas occulter les consequences sociales et ecologiques de cet expansion.Voila.Antoine
Répondre