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Le quotidien de la vie

Concilier vie professionnelle de cadre, maternage proximal ou parentalité positive et agriculture biologique sur terrasse en ville.

3 choses que je ne sais pas faire avec ma poussette

Notre étude comparative des poussettes réalisées avant la naissance de bébé nous a amenés à choisir une MacLaren Techno XLR.

Pourquoi, parce qu'elle permet de tout faire. Utilisable dès la naissance grâce à la nacelle qui permet aussi de faire dormir bébé la nuit (posée dans un lit, évidemment), puis en mode assise à partir de trois mois avec un réducteur et ce jusque 3 ans. Elle s'incline selon 6 positions (ou 4 mais bon, à ce stade c'est pareil), offre une belle capote en deux parties et peut être coiffée d'une bulle plastique en cas de pluie. Bref, avec ma MacLaren Techno XLR je peux tout faire, ou presque.

Avec ma poussette, je ne peux pas tenir de parapluie. Anecdotique ? vu notre bel été, pas du tout... En fait, techniquement, je peux tenir le parapluie d'une main et pousser la poussette de l'autre mais alors j'ai mal à l'épaule du côté du bras qui pousse et ma direction est plutôt hasardeuse, voire dangereuse. J'évite.

Avec ma poussette, il m'est impossible de me moucher. J'applaudis des deux mains celles et ceux qui parviennent à ne se moucher que d'une seule, je n'en suis pas. Pour me moucher (sous la pluie puisque je ne peux pas non plus tenir mon parapluie en poussant ma poussette, a fortiori si je veux me moucher), je dois donc faire une pause poussette. Assez paradoxalement, je parviens sans aucun problème à manger en poussant ma poussette ou à me mettre du rouge à lèvres (sans dépasser). L'instinct de survie, sans doute...

Avec ma poussette, je dois éviter certaines courses en centre ville. Les boutiques sont trop petites pour me contenir tout entière avec ma Techno XLR. Je ne peux pas me résoudre comme bon nombre de parents que je croise à laisser ma poussette et mon mouflet sur le trottoir alors que je suis dans la boutique. On ne sait jamais, quelqu'un de subjugué par cette poussette et qui voudrait partir avec. Ou alors de manière plus réaliste : un kidnappeur, un chauffard, un accident, un pot de fleur qui tombe, que sais-je... je ne laisse pas ma poussette et son précieux contenu seul sur le trottoir.

Avec ma poussette, je ne peux pas me glisser partout. Ma rue est étroite, ses trottoirs aussi. C'est sciemment que je raye de ma poussette les cadres des vélos mal garés ou des scooters squatteurs de trottoir. Je ne vous parle même pas des cyclistes qui roulent sur les trottoirs, ou des trottinettes qui vous frôlent de si près que votre grosse poussette vacille...

D'un autre côté, avec ma poussette je peux faire dormir mon bébé n'importe où, le changer et le nourrir en m'asseyant sur la poussette et en l'allaitant discrètement. Je peux la plier d'une main et la jeter de l'autre dans mon coffre de voiture. Je peux la déplier en cinq sec, comme on dit. Je peux me promener sur une plage humide en la tirant derrière moi pour qu'elle ne s'enlise pas. L'autre jour, je suis allée à la biocoop chercher ma commande de viande de transhumance avec bébé. Le colis carré faisait 10 kg et le bébé plus plastique en faisait 8. J'ai pris bébé à bras (il s'agrippe à moi mieux que le carton de viande n'aurait pu le faire) et, ayant installé ma viande dans le hamac de la poussette, suis rentrée chez moi.

3 choses que je ne sais pas faire avec ma poussette
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T
Si ca peut t aider, ma fille est nee en 2011 et j habite en montagne... J ai passé des heures a comparer les poussettes 3 roues et j ai finallement acheté la chicco S3 .je l avais payé dans les 500 au lieu de 750 a peu pres et je ne regrette pas mon choix
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A
ah ! merci ! mais en fait je suis très contente de ma poussette :-)<br /> c'était plutôt ironique...
F
Alice, j'adore ton pragmatisme, et, par dessus tout ta façon claire et exhaustive des petits tracas quotidiens. Celle ou celui qui n'a jamais eu à faire face à l'une de ces situations, ou d'autres encore plus cocasses écrive un précieux guide des solutions !<br /> J'ai quant à moi dû faire face <br /> - aux intempéries, alors j'avais opté pour les manteaux à capuche, celles qui tiennent et qu'on n'est pas obligé de tenir d'une main. Si non, quel intérêt ? Non, à cette époque pas de petite capuche en plastique réservée aux mamies, ni aux chapeaux de pluie réservés aux grands voyageurs au look de baroudeur ;<br /> - au sac à mains. &quot;Poui&quot; le port de la besace en bandoulière, &quot;Oui&quot; au sac à dos de ville. De là à affirmer que c'était plus pratique ... pour les voleurs dans la foule, oui.<br /> Et pour corser les choses j'avais une poussette double pour bébé et enfant. Imaginez la montée des trottoirs, tout le poids sur l'axe des roues arrière et l'enfant espiègle en première place plié vers l'avant pour faire contre-poids ! C'est du vécu... Quant à l'accès aux commerces de proximité... <br /> Oui, nous avons réalisé toutes ces prouesses ! Et même je continue de penser aux difficultés des jeunes parents car RIEN n'a évolué. On aurait pu croire que les communes, soucieuses du confort de ses administrés à mobilité difficile. Et bien NON, on ne change pas une équipe qui a gagné et qui continue à gagner grâce à sa précieuse expérience !
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